Fabrice (MàJ) 10
Nuit trop courte, visite surprise ce matin chez le pédiatre… J’étais un peu stressée et très en retard quand je suis partie au boulot. Puis, en voulant éviter quelqu’un, je suis tombée sur Fabrice qui lisait Gatsby dans le métro.
Nuit trop courte, visite surprise ce matin chez le pédiatre… J’étais un peu stressée et très en retard quand je suis partie au boulot. Puis, en voulant éviter quelqu’un, je suis tombée sur Fabrice qui lisait Gatsby dans le métro.
Il y a des jours où je panique, où je me dis que comme je ne lis pas assez et que je ne croise pas de lecteur, je n’aurai rien à publier. Et puis, alors que je me dis ça y est, c’est foutu, il va pleuvoir et tout le monde, moi incluse, va rentrer chez soi, mais paf, il y a une éclaircie. Ce week-end, ce furent Sam & Jess, installés en terrasse rue des Martyrs.
Ce week-end – c’était pas vraiment ce week-end mais on va faire comme si - j’ai entrepris le sauvetage de ma la bibliothèque.
Pfiouloulou.
Pour la photo, j’attends l’inspiration. En attendant, j’expire et je vous souffle tout ce que m’a inspiré ce court roman. J’attends. Je l’ai acheté parce qu’une fois de plus la couverture so(m)bre des éditions Stock a exercé sur moi son attraction.
En entrant dans la rame paf je donne un grand coup de sac à Gary. J’ai toujours des sacs trop grands qui se balancent à mon épaule et exécutent des chorégraphies incontrôlables. Jaja m’a dit hier que c’était signe d’indépendance, les grands sacs. Je crois plutôt que je suis très prévoyante… Mieux vaut avoir son rouge à lèvre un bavoir sa carte de ciné une trousse un carnet un appareil photo un livre des tickets de métro un pass Navigo des lunettes un étui pour les lentilles des galettes de riz des ballons de baudruche on ne sait jamais ce qui pourrait arriver.
Mon appétit immodéré pour les titres chantants et moi nous sommes donc plongés dans la lecture de La Chorale des maîtres bouchers. Miam ! Je le referme à l’instant. J’ai lu les dernières pages en quatrième vitesse, je voulais connaître la fin et vous en parler. Je les ai relues, parce que je voulais en profiter encore un peu et que je cherchais mes mots.